mercredi 21 janvier 2009

Nos fiançailles

Le 4 octobre 2008, nous avons fêté nos fiançailles un peu moins d'un an avant notre mariage. Nous nous sommes fait plaisir à réveiller quelques traditions vendéennes.

Dans toute bonne fête, il faut que les gens arrivent sans se perdre : la signalisation.




Le repas officiel des fiançailles avec les parrains, les marraines, les familles et les futurs témoins.




La chorale Sachot pour une chanson adaptée pour l'occasion.




En Vendée, une des tradition des fiançailles est d'enfoncer des piquets en bois, appelées chevilles.
Peut-être que c'est l'occasion pour le galant de montrer à sa belle-famille qu'il est bien costaud; et pour la galante de montrer à sa famille qu' elle est forte et peut se défendre...
ou encore pour sceller dans le sol l'amour des fiancés et l' amitié entre les deux familles devant les amis .

Deux des trois chevilles.




Un calice sculpté est fixé sur le dessus de chaque cheville.
Dans lequel on va boire à tour de rôle le vin des fiançailles.

Baptême de la première cheville.



La famille s'en mêle, bien évidemment, allez Papa Jacky!!




Le frangin Bonneau les soeurs ont suivi.




Les frangins Sachot la belle soeur a suivi.




Au tour de Cakos futur témoin et de la belle Alicia sous le regard attentif de Luc.




David futur témoin buvant à la cheville que son papa a fait pour nous. Au second plan, on peut apercevoir la troisième cheville décorée par les copines de lycée et potes des Herbiers et de Chambretaud.




Une fois que tout le monde a bu il faut enfoncer les piquets... A la masse... et un et deux...



Et trois, à trois...


Les plus jeunes aussi montrent leur force. Vas-y Clément!





Dans le feu de l'action





Une autre tradition des fiançailles est d'enterrer dans un cercueil fait-maison, dans lequel sont mises des bouteilles apportées par les convives.






Afin qu'elles soient préservées au mieux, les bouteilles sont cirées.





Pour faire la fosse, on commence par piocher, c'est le fiancé qui s'y colle en premier.




Au tour de la pelle, tout le monde y passe, allez Stessy.




Travail d'équipe avec Fred, dont la photo ne veut pas pivoter.





Après avoir placé le cercueil dans la fosse , viens le casse-tête pour y mettre toutes les bouteilles.




Un pro ardelaysien prête main forte, n'est-ce pas Lib!




Une fois le couvercle installé, les fiancés le clouent.



Un petit discours.





Recouvrement du cercueil




Après l'effort le réconfort. Brioche et rillettes, quel savoureux mélange.




On peut quand même remarquer des visages béas, qui témoignent que le vin n'est pas que dans les bouteilles.




Ben, le lendemain, force de la nature.




Le reste des trois piquets.




Voilà, souvenir d'un bon moment. En ce qui concerne les traditions des fiançailles, il y a d'autres variantes, un auteur de Chambretaud, nous les expose.
Son lien: http://terrain.revues.org/index3152.html


mardi 20 janvier 2009

Instant culinaire

Cela fait plusieurs mois que j'ai mis quelques images de côté pour vous donner une idée de la cuisine khmère, cette expérience ne restera que visuelle, désolée .

Le amok

L'incontournable plat khmer, qui est à base de filets de poisson, dans du lait de coco, avec des oeufs, le tout mélangé à différentes aromates et épices ( poivrons rouges séchés hachés, lemongrass racine rapée ( sorte de citronnelle), sel, poivre...
Il peut être à base aussi de viande comme le poulet, c'est une dérive, mais très bon. Un amok peut être fait de restes avec quelques ingrédients cités précédemment, il sera passé au four puis présenté soit dans une noix de coco, soit dans des feuilles de bananes voire dans des feuilles d'épinards.





Notre préféré fait au Sovankiri, notre cantine de Senmonorom.




Au-dessus à l'arrière-plan de notre amok préféré, c'est un curry, plat souvent fait par les locaux.
Ce plat est à base de poisson, de poulet ou de tofu (lait de soja caillé) dans du lait de coco , avec du curry et un peu de lemongrass, accompagné de pommes de terre en dé, aubergines,tomates...


Le loklak

Un plat khmer qui pourrait faire penser à notre steak-frites parfois. En effet, il s'agit de viande de boeuf coupée en petit morceau peu cuite et recouverte d'un oeuf fri et peut être accompagné de pommes frites dans certains restaurants. Mais avec ou sans pommes de terre la portion de riz est toujours de mise. Dans les restos, le riz est toujours à volonté comme en France le pain.





Le poisson grillé, toujours présenté en entier, car les cambodgiens mangent la tête.



Poisson à l'ananas, le sucré-salé est assez fréquent.



Le riz sauté mangé quotidiennement par les khmers, souvent au porc avec des petits légumes comme ci-dessous.




Nouilles vietnamiennes sautées avec des brets.




Nouilles chinoises crevettes, champignons,petits légumes.





Trois plats du fameux restaurant-école Friends, il s'agit d'une ONG (Organisation Non Gouvernementale), qui forme des jeunes gens issus des rues aux métiers de la restauration.
Une cuisine qui est à la base khmère, mais ils osent des mélanges subtils avec des influences de la cuisine occidentale et de leur voisins asiatiques. Un régal, je leur ai acheté un livre de recettes , pour celles et ceux, qui voudraient y jeter un oeil.


Tofu frit aux petits légumes




Sorte de patates boulettes mais avec du poisson




Boulettes de viande de boeuf caramélisées





Les plats qui suivent ont été spécialement conquoctés pour nous et les parents de Luc, alors que nous étions partis en vadrouille au fin fond du Cambodge.
Le plat le plus vert est une salade de poivron vert et de concombre.
Celui du milieu en haut est composé de saucisses et autres mets , qui nous inspiraient, que l'on a demandé de cuire, tout a été frit, petits amuses-gueules mangeables.
Pour le dernier, nous souhaitions manger des pâtes pour changer du riz. Mais pour les khmers, il est impensable qu'elles ne soient pas accompagnées. Donc elles baignaient avec un peu de porc et surtout du gras de porc dans un jus avec leurs herbes indescriptibles, qui mettent l'eau à la bouche, mais à chaque fois c'est la grosse déception. Nous avons du trier pour manger.



Nous avons pas les mêmes goûts, par exemple , ils n'aiment pas le chocolat, la confiture, la viande rouge saignante...


Nos propres confections


Sentant en moi comme une ame asiatique m'envahir, j'ai voulu faire des nems, donc vous allez avoir le droit à toutes les étapes.

Les farces, la première salée (porc, champignons, pousses de soja, carottes...) et la deuxième sucrée (papaye, banane,mangue..)




Les galettes à base de farine de riz ont été achétées au marché, faites par une vietnamienne.




Les nems fraîchement roulées.




A la friture.




Le résultat.




Luc aussi a voulu mettre la main à la pâte, il s'est fait plaisir à faire des lasagnes, rien d'asiatique dans sa recette, hum,très bonnes.







Ce petit instant culinaire se termine, je reste ouverte à tous commentaires si des questions ou des compléments vous viennent à l'esprit.
A bientôt.
Katty