dimanche 14 septembre 2008

La fleur de lotus dans tous ses états













Depuis mon arrivée, je suis sous le charme de cette jolie fleur. Je voulais vous faire partager en image la beauté de cette merveille dont Dame Nature a donné naissance. Je me suis aider de Wikipédia pour vous la présenter.



En botanique, le lotus, dont le nom dérive du grec lotos par le latin lotus, désigne diverses plantes, arbres, arbustes ou herbes, terrestres ou aquatiques, qui portaient déjà ce nom dans l'Antiquité. Les lotus conservent des feuilles propres grâce à l'effet lotus : les gouttes d'eau glissent le long des feuilles sans s'étaler grâce à des micro-aspérités.

L'espèce qu'on trouve au Cambodge sur les marchés, dans les champs et la mare de notre jardin , est le lotus sacré ou nélombo, Nelumbo nucifera Gaertn., famille des Nélumbonacées , lotus herbacés aquatiques.




Le lotus dans le bouddhisme



Dans le bouddhisme la fleur de lotus est emblématique de Bouddha. Dans tout le monde indien on compte de très nombreuses peintures, sculptures et représentations de la fleur de lotus. Ceci est dû à la particularité unique du lotus qui est la seule plante aquatique dont la fleur est au dessus de l'eau contrairement aux nénuphars et autres cousins dont la fleur flotte sur l'eau. Cette image, connotant la légèreté, de la fleur s'élevant au dessus de la surface de l'eau rejoint celle de bouddha si léger qu'il repose comme un chat au dessus du sol.


La symbolique du lotus en bouddhisme relève encore du fait que la graine et la fleur apparaissent ensemble, il s'agit de la simultanéité de la cause (la graine) et de l'effet (la fleur) dans la loi de causalité de l'univers qui est l'un des concept majeur de la philosophie bouddhique. À cela il faut rajouter que le lotus puise sa substance vitale dans la boue pour s'épanouir, en effet, au dessus de l'eau. Ainsi "la boue" représente les souffrances, les troubles, les désirs, qui sont le terreau même de notre épanouissement. Il est donc possible de transformer son karma par l'illumination, l'atteinte de la boddhéité, grâce à notre éveil à la loi de causalité.



Les différents stades



Un champs de lotus du quartier à Phnom Penh, sans fleurs. Juste pour montrer qu'il y en a toujours en ville, même si ils sont nombreux dans les campagnes.





Voici le dernier né de notre marre en bouton.



Fleur éclose.





Le fruit encore sur sa tige.





Une fois , le fruit mûr, ses graines sont mangées, mais pour cela il ne faut pas attendre que le fruit soit aussi sec que la photo ci-dessous. On en voit régulièrement sur les bords des routes près des champs en vente, aussi gros que celui-là, mais encore verts comme les graines d'ailleurs.








Un matin , lors d'un petit tour au marché , je n'ai pas résisté à cette envie de fleurs.




J'ai croisé à plusieurs reprises ses fleurs pliées en guise de déco dans des restos, des bars, des spas...




Une fois, j'ai observé une jeune fille à l'ouvrage, donc j'ai voulu essayer à mon tour...



Malgré un rendu différent, j'ai comme même éprouvé une petite satisfaction, l'important c'est de se faire plaisir, non!!

J'avoue en avoir dépouillé quelques unes avant.




Voilà un petit délire botanique,
Katty.

1 commentaire:

karine a dit…

Moi aussi je veux apprendre à plier les fleurs de lotus ! Dis tu m'apprendras car je suis sure que tu as pas appris ça à Sen Monorrom city mais à la capitale !!!